APRES CE DINER D’ANNIVERSAIRE

Ce devait être une belle fête hier. On fêtait l’anniversaire d’un de mes enfants : elle a 20 ans et déteste d’avoir cet âge-là : je la comprends : à  vingt ans, on n’est pas spécialement heureux. C’est un drôle de sentiment. Nous étions invité au restaurant chinois.
Tout se serait merveilleusement bien passé s’il n’y avait pas eu des incidents. Leur tonton nous invitait. Le tonton de mes filles. Curieuse famille que ce tonton qui avait un peu trop, ce qui n’est pas dans ses habitudes, forcé sur le vin et il répétait : »votre mère, votre mère ! Si j’avais pu je l’aurai déjà  tapée ! Ou même donné des coups de pieds à  certains moment ! (L’air de dire que je l’ai multes fois semble t’il agacé !) et il parlait fort, beaucoup trop fort si bien que mes filles lui demandèrent plusieurs fois de baisser le ton. Et, même lorsqu’au dessert on lui proposa un pousse café, en choeur, elles dirent « non » au serveur !

Mais, le plus grave, ce fut le malaise de la cadette et juste, au moment où, dans le restaurant, la musique « Joyeux anniversaire » fut lancée ! Et le gâteau présenté avec des bougies ! Dès ce moment, la cadette commença une allergie inquiétante ! Il fallu faire des aller et venue entre l’intérieur et l’extérieur du restaurant ! Et ne pas savoir que lui donner puisque un simple petit antihistaminique ne la calmait pas, le dessous de ses yeux gonflaient ! Le suspens… Il restait la cortisone mais souffrant d’allergie récente au lactose, je n’avais pas pensé que dans sa boîte de cortisone il y avait du lactose. Fort heureusement, la providence, fit qu’une dame s’interposa, s’inquiétant et dit : »si c’est une allergie j’ai tout ce qu’il faut ! » !

Il falllut du temps pour qu’elle se calme de cette allergie mais, grâce à  ce médicament sans lactose donnépar cette personne, cela se calma mais elle était fatiguée et le gâteau qui était succulent n’attendait qu’à  être manger. Je ne sus en profiter car j’avais tant envie d’un deuxième morceau. Non, le tonton décida de les emmener à  la foire. Vidée par les émotions, étant donné que ma plus jeune fille est malade depuis le mois de février : je suis sur les genoux car, personne ne sait jusqu’à  présent comment la soigner : il y a eu cinq hospitalisations depuis avec en plus toute une série de spécialistes. Elle souffre de douleurs importantes et parfois ne sait même plus marcher. C’est complètement déstabilisant !

Je suis une maman seule, par les circonstances toujours les mêmes, de ces hommes qui ne savent prendre leurs responsabilités ou qui ont un sérieux problème : tant de femmes, de nos jours, subissent le même sort : jouer le rôle de papa et maman donc, en somme, le rôle de deux personnes et non d’une personne : c’est lourd ! Très lourd lorsqu’il y a en plus un enfant malade. Je suis épuisée et n’arrive pas à  retrouver de l’énergie.

Les contrariétés multiples s’ajoutent. Et ce dimanche, il fait bien lourd avec un soleil magnifique mais j’ai sans cesse envie de dormir. Je reprendrai la plus plus tard, car il est l’heure du repas. Tout à l’heure, j’ai fait des crêpes : je n’ai pas envie de cuisiner et, je vais choisir quelque chose de simple.